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Festival de Cannes
🔟 Il y a dix ans, je montais les marches du Festival de Cannes.
Pas par hasard.
Pas pour la photo glamour.
Mais parce que je m’étais fait une promesse :
n’y aller que si j’avais réellement contribué à un film.
🎬 En 2015, cette promesse est devenue réalité.
Ma société avait post-produit « La glace et le ciel » de Luc Jacquet (Oscar® pour « La Marche de l’empereur »).
Un film sur Claude Lorius, l’un des premiers à décrypter le climat à travers les glaces de l’Antarctique.
Numériser les archives tournées en plein hiver dans les années 60, c’était déjà un voyage dans le temps et l’espace, un travail de précision, un engagement total.
Et puis… la nouvelle tombe :
📣 Le film clôturera le Festival de Cannes.
📅 Le 24 mai 2015, je suis en haut des marches En me retournant je pense à toutes ces années de travail passionné.
C’est une grande émotion, partagée avec ma compagne, sans qui rien n’aurait été possible.
À la fin de la projection, je lui demande de lire attentivement le générique.
Elle découvre son nom sur l’écran du palais des Festivals de Cannes.
🎥 D’autres projets ont suivi :
« Carré 35 » d’Éric Caravaca et « Djam » de Tony Gatlif à Cannes
Puis « Compartiment tueurs » de Costa-Gavras, « Kaamelott » d’Alexandre Astier, des films d’Eric Rohmer, « J’veux du soleil » de Gilles Perret et François Ruffin…
Et puis… j’ai pris un autre chemin. 🪵
J’ai quitté les labos pour l’atelier.
J’ai troqué les pixels pour les copeaux de bois.
Est-ce que je regrette ? Non.
Certainement pas le parcours, ni mon orientation vers le bois.
De la pellicule au numérique, de l’arbre au bois :
il y a toujours ce voyage dans le temps, dans l’espace, cette exigence du détail.
🎯 Qu’il s’agisse de film ou de bois, pour moi tout repose sur :
Pas pour briller. Pas pour l’ego.
Mais par fierté de créer quelque chose de solide et durable.
📍Il y a dix ans, je montais les marches.
Aujourd’hui, je travaille le bois.
Dans dix ans ? Une autre matière, un autre rêve, peut-être.
Mais toujours avec la même rigueur. Et la même passion.
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